À la recherche du temps perdu

Je vous invite à suivre les péripéties de mes folles aventures à travers le monde... Un billet aller-simple pour Paris le 1er juillet... Date de retour inconnue!!!

vendredi 24 juillet 2009

Mi-Parcours

Me voilà déjà à plus de la moitié du chemin soit 416.5 km! J'ai donc décidé de vous résumer mes dernières étapes et de faire un bilan des rencontres du chemin.




1re journée : St-Jean-Pied-de port - Orisson 9 km

2e journée : Orisson - Roncesvalles - 15.9 km

3e journée : Roncesvalles - Larrasoaña - 27.2 km

4e journée : Larrasoaña - Cizur Menor - 19.6 km

5e journée : Cizur Menor - Puenta la Reina - 19.3 km

6e journée : Estella - Los Arcos - 21 km

7e journée : Los Arcos - Viana - 23.7 km

8e journée : Viana - Navarrete 23.7 km

9e journée : Navarrete - Azofra 24.3 km

10e journée : Azofra - Grañon 22.1 km

11e journée : Grañon - Tosantos 20 km

12e journée : Tosantos - Atapuerca 28.2 km

13e journée : Atapuerca - Burgos 24 km

14e journée : Burgos - Hormillos del camino 18.9 km

15e journée : Hormillos del camino - Itero de la vega 31.3 km

16e journée : Itero de la vega - Carillon de los Condes 34.0 km

17e journée : Carillon de los Condes - Ledigos 24 km

Si j'ai été capable de faire 31 et 34 km de marche, c'est probablement dû à toutes ces visites faites dans les églises. Il y a peut-être une autre raison... Nous avons rencontré un couple de français : Gaël et Charlotte. Je dis francais, mais je doute encore sur leur nationalité puisque Gaël m'a chanté une chanson des Trois Accords, puis m'expliquait quoi visiter à Montréal... Tout cela pour dire qu'ils ont quitté à Burgos avec... 5 à 10kg de mon sac. Je leur ai dit plusieurs fois, ils me sauvent 4000$ de physiothérapie et 2 nouveaux genoux en plastique. Un gros merci à eux et à bientôt!


J'ai aussi rencontré un Polonais qui connaissait un peu le Québec. Du moins, il savait qu'on parlait français. Alors, je lui demande si sa langue maternelle est l'allemand.


Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooo!!, it's polish

C'est comme si je venais de demander à Michel Chartrand si l'anglais est sa langue maternelle...


J'ai aussi rencontré un Hollandais. La question typique ici est de demander de quel endroit on a commencé le chemin. Après lui avoir dit que j'avais commencé de St-Jean-Pied-de-Port, je lui demande d'où il est parti à son tour.


I started from my house, in Holland

J'ai croisé un Français à sens inverse à environ 500 km de Santiago. Il n'avait ni sac, ni baluchon, rien dans les mains. Il disait revenir de Santiago et quand on lui demandait à quel endroit il allait.


Là ou Dieu m'emmènera.

J'aimerais avoir la foi pour faire des choses aussi débiles que ça. C'est plus difficile revenir de Santiago parce qu'on a le soleil de face. Je n'ai peut être pas la foi, mais j'ai l'orgueil pour le finir. Par contre, je crois que la foi nous pousse plus loin que l'orgueil.


J'ai rencontré un aveugle et un manchot. Quand je dis manchot, je parle bien du bonhomme à un bras et non de l'animal. Sans être méchant, j'ai suggéré à l'aveugle de faire le chemin sur un tapis-roulant, ça serait plus facile et il ne verrait même pas la différence.


J'ai rencontré un Italien qui parlait français, anglais, espagnol, portugais et italien. Au début, j'étais étonné, mais je me suis vite rendu compte que c'est relativement courant. Il y a aussi Andrea, une Allemande, Suisse, Belge ou je ne sais pas trop qui parle 5 langues.


J'ai rencontré des grands-parents qui sont partis avec 4 de leurs petits enfants. À chaque année, ils font une partie du chemin depuis Le Puy en France.


J'ai rencontré un Français, Ferdinand, qui fait le chemin avec son béret depuis Lourdes. Étais-je obligé de dire que Ferdinand au béret est français? C'est son 14e chemin et l'année passée, il est parti de Rome...


J'ai rencontré une famille espagnole avec leurs 3 enfants. Le plus jeune, Miguel, 2-3 ans, est en poussette et pisse sur les pneus de 4X4 Mercedez.


J'ai rencontrer deux Espagnoles, Peneloppe et Zaloa. Après avoir pesé mon sac avant Burgos, elles disaient que j'étais le héros du chemin. J'ai rajouté que je n'étais pas le plus intelligent par contre.


Maintenant que la moitié est fait, je peux arrêter de compter et commencer à décompter. Il me reste donc un peu moins de 400 km a faire!


À plus


Alexandre

2 commentaires:

  1. je m'ennuyais de ta littérature il est 21hre 40 et je viens de prendre connaissance de tes écritures que j'ai imprimées courage courage que puis-je écrire de plus ah oui gros bisousxxxxxxxxx

    RépondreSupprimer
  2. Ce doit être vraiment intéressant de parler à toutes ces gens, mais surtout inspirant! Lâche pas, on pense à toi, même si on est pas mal loin... xx

    RépondreSupprimer