À la recherche du temps perdu

Je vous invite à suivre les péripéties de mes folles aventures à travers le monde... Un billet aller-simple pour Paris le 1er juillet... Date de retour inconnue!!!

mercredi 11 novembre 2009

Au revoir Népal

J'ai fait et refait ce message quelques fois sans jamais être satisfait. Mon but étant de convaincre le lecteur de venir au Népal, mais c'est très difficile. Il faut se lancer au Népal, sans trop réfléchir, et à coup sûr, on veut y retourner.

J'ai appris beaucoup de choses au Népal comme, par exemple, comment s'essuyer avec un seul mouchoir. Pas que c'est essentiel à l'épanouissement de ma vie, mais ça se place bien dans un C.V. Je tiens à préciser que Gombu est bien meilleur que moi, il n'en utilise aucun. Du moins, on n'en a pas parlé, je ne l'ai pas vu, mais je ne l'ai jamais vu avec du papier de toilette... Il ne faut pas oublier qu'il a 52 ans. Ce qui veut dire qu'il fait partie de la génération de ceux qui ont vécu plus longtemps sans électricité. J'ai appris d'autres choses aussi. J'ai appris comment faire du dalbat, du pain tibétain, des momos, du thé maison (milk tea). Mais ce n'est pas pour ces raisons que je vais revenir au Népal. Je reviendrai pour les sherpas et pour l'Himalaya.

Il y a dans l'Himalaya une sorte d'énergie invisible qui circule. Ceux qui y sont allés pourront confirmer ou non ce que je dis. Tout est multiplié par 100. La musique qu'on écoute, le paysage qu'on voit, les odeurs qu'on sent. Tout devient incroyablement magnifique. Par contre, il ne faut pas sous-estimer l'Himalaya. Je le considère un peu comme un être vivant qu'on doit respecter. Il y a beaucoup de cadavres dans son garde-robe et on ne sait jamais qui sera sa prochaine victime.

En ce qui concerne son peuple, les sherpas, c'est toute leur sincérité, leur générosité. Tous les petits détails pour être gentils. Leur rire quand on essaye de parler leur langue. Leur sourire quand ils amènent la chandelle parce qu'il n'y a pas d'électricité. Leur mode de vie qui semble si sain. C'est toute ces petites choses qui font qu'on veut y retourner.

En conclusion de mon dernier message du Népal, je suis content de mon passage. J'ai regardé le pays de l'intérieur et non de l'extérieur. Il est facile de prendre des autobus de touristes, beaucoup plus confortables et peu dispendieux. Par contre, il n'y a pas un népalais qui se paie cela. Gombu m'a permis de rentrer dans les endroits les plus locaux. Je suis allé dans un restaurant où Gombu m'a dit : "So, dalbat?" En francais, ça veut dire : "J'espère que tu aimes le dalbat puisqu'il n'y a que ça ici." J'étais le seul occidental et le seul à utiliser une cuiller. C'est ça pour moi voyager, c'est se fondre à une culture, essayer de passer inaperçu.

Sur ce, on se revoit en Thaïlande.

1 commentaire: