À la recherche du temps perdu

Je vous invite à suivre les péripéties de mes folles aventures à travers le monde... Un billet aller-simple pour Paris le 1er juillet... Date de retour inconnue!!!

dimanche 21 février 2010

Currunbin wildlife sanctuary

Pour m'assurer que j'étais bien en Australie, il me manquait de petites choses. Les images parleront d'elle-même!






Pour être certain à 100%, il me manque juste d'embarquer sur une planche de surf sur les plages aux vagues immenses... à suivre.

lundi 15 février 2010

Stradebroke's island

Bon bon bon, comme vous le voyez, j'écris moins sur mon blog. Pourquoi ? Parce que ma vie est bien différente en Australie qu'en Asie. En Asie, je courais partout. Quand ça faisait plus de 3 jours que j'étais au même endroit, je changeais de place. En Australie, la vie est bien plus relaxe. Premièrement, j'ai une chance incroyable d'être hébergé chez Lise, une amie de ma mère qui fait des échanges de maison pendant un an en Australie, et ses deux filles Laurence et Anne-Lise. Elles, vivent ici. La dynamique est donc très différente. Je ne cours pas de droite à gauche sans arrêt et je vais être honnête, ça fait du bien.

Deuxièmement, il n'y a pas de grosse différence entre l'Australie et le Canada. Oui, il y a des plages à l'infini, oui, les vagues sont énormes, oui, le soleil est hyper-fort et oui il fait hyper chaud, mais globalement, ça se ressemble. Ce n'est pas comme l'Asie où l'on peut voir 6 personnes sur un scooter, des gens sur le toit des autobus, des gens rentrer avec des poules dans le même autobus, des rizières grignoter les montagnes, des vaches traverser la rue, se faire donner son change en bonbons... etc.

Troisièmement, Anne-Lise va à l'école la semaine pour apprendre l'anglais ce qui est l'objectif de leur échange de maison. C'est donc la fin de semaine que nous faisons des plus grosses activités. Cette fin de semaine, c'était du camping sur l'île Stradbroke!

J'ai essayé pour la première fois du sandsurf qui est de la planche à neige... sur le sable. Je pensais que ça allait être plus difficile. J'ai quand même fini avec du sable dans tous les orifices de ma personne. Puis, pour souper, y a-t-il quelque chose de meilleur en camping qu'un hamburger ? Ça devait faire près d'un an que je n'en avais pas mangé. Indescriptible!
Le lendemain, nous avons essayé du surf. Ça, c'était aussi difficile que je le pensais. Je n'ai pas été capable d'embarquer dessus. Anne-Lise et Laurence ont réussi par contre. Je leur ait bien dit que je ne partais pas de l'Australie tant que je n'avais pas réussi. Le pilote devra m'attendre.

Par la suite, nous avons marché sur un petit sentier en hauteur où j'ai pu voir des tortues, requins, daupins et manta raie. C'est la première fois que je voyais des manta raie. C'est immense! Elles peuvent atteindre quelques mètres d'envergure. On a pu voir aussi qu'il n'y a pas juste les lifeguards qui surveillent la plage. Il y a des lifeguards en seadoo qui parcourent le large. Ceux sur la plage surveillent les baigneurs, ceux à seadoo les surfers qui se tiennent plus long pour prendre les plus grosses vagues. Quand je dis que les vagues sont puissantes, je ne blague pas. Une dame est restée prise dans un courant. Elle a paniqué. Elle coulait. Le lifeguard est arrivé au bon moment pour la sauver.
Nous avons marché 1 heure au soleil et mon cou est devenu rouge comme une tomate. Sur la plage, il y avait des panneaux indiquant que les UV étaient plus puissants que d'habitude.

Sur le chemin du retour en auto, Lise me disait de regarder dans les champs pour voir les kangourous parce qu'ils sortent plus en fin de journée. Au même moment où elle me disait cela, elle écrase la pédale de frein pour éviter un ... kangourou qui traversait la rue!! Il me reste donc à prendre un koala dans mes bras pour m'assurer que je suis bien en Australie.

Ici, on n'a aucun poste pour les jeux olympiques, alors, tenez-moi au courant de nos médailles! Merci!!

lundi 8 février 2010

Au revoir Asie du sud-est!

J'ai finalement quitté l'Asie du sud-est. Je pense que cela a été un des pires vol depuis mon départ...

Je savais que j'allais en Australie et que le coût de la vie serait beaucoup plus cher. Alors, me trouvant très fûté, je suis allé faire du magasinage : shampoing, crème à raser, confiture de coconut, etc... Je me suis dit qu'il serait pratiquement impossible que le shampoing australien coûte moins cher que l'indonesien qui était 1$ pour la grosse bouteille. J'ai donc rempli mon sac à dos de liquide avant mon vol.

J'arrive à l'aéroport. La vie est belle, j'ai finalement mon billet d'avion (autre histoire...), je transitais par Bali et j'y étais un peu d'avance, tout va bien. Je mets mon sac sur la balance et donne mon passeport (je n'ai jamais les billets électroniques...). La dame me dit que j'ai choisi un billet JetLight, ce qui veut dire que j'ai seulement le droit à un bagage à main. Je lui demande ce que je vais faire avec ce sac en lui pointant celui que je pensais "checker-in". Elle me dit qu'il y aura des frais de 160.00 AUZ, ce qui fait environ 130.00$... Je lui dis que de toute façon que je ne peux pas le payer puisque je n'ai pas d'argent, ni carte de crédit (autre histoire...). Finalement, elle me laisse apporter mon sac dans l'avion à condition que .... je lui donne tout ce que j'ai de liquide de plus de 100ml. Alors, tout ce que j'avais acheté pour économiser de l'argent, j'ai dû le redonner à l'aéroport. J'ai dû donner aussi tout ce qu'il y avait de métallique... ciseaux, coupe-ongles, fourchette, couteau...

C'est comme si on m'avait volé. Ce n'est pas grave, c'est toutes des choses que je pouvais acheter en Australie, plus cher, mais je peux les racheter. Puis, j'arrive dans un des multiples points de vérification du sac à dos où l'on me demande de l'ouvrir. En fait, chaque employé me demandait d'ouvrir mon sac... Faites une fois, mais bien. Pas 5 fois mais tout croche. C'est à ce moment qu'on me confisque ma confiture!!! Celle-la, je ne peux pas en trouver eu Australie et ça me frustrait un peu. Apparemment que c'est du liquide. J'avais beau dire au monsieur que ce n'était pas du liquide. Il me répondait que liquide et gel de plus de 100 ml ne sont pas admis en avion. Encore une fois, j'avais beau lui dire que ce n'était ni liquide ni gel... rien à faire. Je pense que quand ils décident qu'ils ont raison, il n'y a rien à faire.

Juste avant de rentrer, on me fait passer un test. Évidemment, ce n'est pas tout le monde qui est obligé de le faire, mais je ne sais pas, j'ai peut-être l'air d'un terroriste. Un test pour les explosifs!!! C'est à ce moment que je me suis dit : Les caméras vont sortir maintenant et tout le monde va partir à rire. Dans deux semaines, je vais être aux gags de Juste pour rire. Eh bien non! Tout était bien sérieux.

Je vais vous dire que les aéroports d'Australie sont difficiles, mais ça ne bat pas la désorganisation de ceux de Katmandou. Au Népal, j'ai vu une dame devoir manger un bonbon devant un employé pour prouver que ce n'étaient pas des explosifs ou du poison ou je ne sais pas trop quoi. C'était de toute beauté à voir.


La fin de l'histoire est la même que si j'avais bien organisé mes choses... je suis arrivé en Australie. J'ai la chance incroyable de loger chez une amie de ma mère et ses deux filles qui font des échanges de maison en Australie depuis le mois de septembre. C'est une chance incroyable parce que ce n'est pas toujours facile de voyager seul, la compagnie n'est pas de refus. C'est une chance incroyable parce que je ne peux pas ne pas le dire, je vivais de luxe en Asie avec 20$ (logement, nourriture, déplacement, activités) tandis qu'en Australie, j'aurais probablement eu de la difficulté à trouver un logement juste à ce prix.

Ceci dit, c'est très spécial passer de l'Asie à l'Australie. En Asie, tout est légal. Tout est possible. Il n'y a presque pas de règlement. Dans le transport en commun, les gens klaxonnent sans arrêt (en signe de présence), les scooters embarquent sur les trottoirs pour aller plus vite, les gens se coupent. Mais personne ne se fâche. Les gens rentrent avec des poules dans les autobus. Avec les locaux, on m'arrête dans la rue pour me parler. On me court après pour me saluer. Les enfants connaissent mon nom et me disent bonjour quand je passe à côté des écoles. En parlant d'école, ils se rassemblent une vingtaine dehors pour me saluer quand ils me voient. On est l'ami de tout le monde. Pour les filles, je dois le dire..., elles me trouvent toutes extrêmement beau (et je n'exagère pas...). Apparemment qu'elles aiment la forme de notre nez et la couleur de notre peau. Alors, on m'a souvent dit que j'étais "awesome". On m'a pris plusieurs fois en photos. J'ai eu des numéros de téléphone, des clins d'oeil, des sourires, des petits rires gênés. C'était bien drôle. Dans les centres d'achat, des étages complets de cellulaires, de films piratés. À l'épicerie, des rangées complètes de Mr Noodle!! Ça va me manquer quand même! Je pense qu'on a beaucoup à apprendre sur l'Asie.

Puis, j'arrive en Australie où je dois traverser aux intersections, je dois même attendre la lumière verte. Les gens arrêtent pour me laisser traverser. Je dois m'attacher en auto. C'est propre, je ne vois plus de locaux lancer des sacs de poubelles dans une rivière. Les enfants ne me regardent plus comme si j'étais un extraterrestre. On me regarde plus parce que je porte des crocs.

Et la plage... la plage. Jamais vu des vagues grosses comme cela!! Et elles sont vraiment puissantes. Un enfant de 4 ans ne peut pas vraiment se baigner. Les vagues vont le tirer. Quand la vague est passée, on sent toute l'eau qui nous tire vers la mer.


Sinon le hockey de l'Australie et le surf (ou peut-être le criquet ou le rugby). Tout le monde fait du surf, autant les jeunes que les vieux. De temps en temps, il y a des avertissements de requins près des plages...

Je vous laisse, je vais aller m'initier au surf!